Contemplation

De la perle d’azur à la vague enflammée,
J’ai croisé dans ma vie, aussi courte fût-elle
Bien des causes perdues, et des joies en kyrielle,
Sous une aube carmine où la nuit se pâmait.

Mirant notre futur dans un songe exhumé,
J’escomptais que la mort, pour autrui était telle
Que l’envie est encore, et ma sorgue éternelle,
Car je pleure au soleil et je sais qu’on me hait.

Les affres du néant ont plongé l’espérance
Dans cette immensité qui nous broie en poussière,
Et, lentement, nous porte aux confins de l’errance…

Si mon âme est d’ombre, ton cœur est de lumière
Je veux pour la vie qui meurt à chaque seconde,
Capturer dans tes yeux la beauté de ce monde.

Loading Likes...