Le Silence de Nuit

Silence
Silence de nuit.
Un rêve d’antan,
Un temps de répit.
Tout est lumière,
Tout luit de vie ;
Et rien n’est si clair,
Rien que minuit.

Esprit
Esprit en dérive.
Un calme parfait,
Un fait qu’on esquive.
Tout est noirceur,
Tout démotive ;
Et rien que douleur,
Rien qui survive.

Attente
Attente adoucie.
Une âme adorée,
Un rai dans la nuit.
Tout est possible,
Tout raccourci ;
Et rien n’est audible,
Rien que merci.

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Larmes des Aimés

Dans mon cœur, sous une nappe d’obscurité,
Demeure la vie que je n’ai pas oubliée.
Si faible, j’entrevois les souffrances du monde
Et me laisse porter dans cette infinie ronde.

Aimés, vous qui peuplez les tréfonds de mon âme,
Ne tombez point : l’enfer, où de douleur se pâment
Les martyrs, ne saura accueillir en son sein
Vos purs esprits, que le temps doit garder sereins.

Un doux regret, issu de mes réminiscences,
Partout où je vais vient hanter ma conscience.
Échos du passé, vos lointains éclats de rire
Toujours sur mes lèvres dessinent un sourire.

Vainement je voudrais en dépit de nos haines
Tendre la main, pour tenter de briser vos chaînes ;
Que la mort si je cède, de son poids m’accable,
Et mon corps ne sera que du sang et du sable.

Perlent encore les larmes sur vos visages hâves,
Il me reste à prier, mais les dieux ne le savent.
Dans mon cœur, sous une nappe d’éternité,
Demeurent les êtres que je ne peux qu’aimer.

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Le Ciel de tes Yeux

Tout est si beau dans ton regard.
Tes yeux sont, ainsi que la nuit,
Un monde où mon âme s’égare ;
Ton ciel est si doux qu’il en luit.

Tes yeux sont, ainsi que la nuit,
Sublimes, et parfaits comme l’art ;
Ton ciel est si doux qu’il en luit,
Et seule la vie nous sépare.

Sublimes, et parfaits comme l’art,
Tes yeux sont l’abîme où je fuis ;
Et seule la vie nous sépare,
Ton aube étoilée m’éblouit.

Tes yeux sont l’abîme où je fuis,
Reflets de ton âme si rare ;
Ton aube étoilée m’éblouit,
Tout est si beau dans ton regard.

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Lumière céleste

Ne peux-tu voir le paradis ?
Ne peux-tu sentir le clair de lune effleurer ta peau ?
Dans les ténèbres insondables, au creux de la nuit
Le silence a relayé la mélodie de tes mots.

Comme une plume virevoltant en cadence,
Mon cœur tremble sans espoir d’accalmie
S’élevant à l’horizon en une légère danse
Fragile et gracieuse, elle palpite de vie.

S’il le faut, je retiendrai mon souffle fugace
Pour que tu puisses respirer à ma place.

Ma colombe, dans un éclat de blancheur
Traverse l’aube sanglante lorsque point le jour
Et déchirant les toiles d’un rêve enchanteur,
Apporte à mon éveil la tendresse du retour.

Si près que nous parvient son arôme,
La mort vagabonde entre nos corps impuissants
De nous le destin n’a fait que des hommes
Mais ta présence a rendu le monde vivant.

En écoutant dans l’ombre, entends-tu
Les murmures incessants d’une âme éperdue ?

J’attends que le temps s’écoule et se déverse
Telles des larmes sillonnant les joues pâles
D’un enfant que la vérité bouleverse,
Et dont l’innocence abîmée n’a d’égal.

Plus profondément se creuse ma pensée,
Dans le havre paisible où flamboie le soleil
Ainsi qu’un sourire à la vue du tien prolongé
Si longtemps que le soir s’embrase de vermeil.

Chaque fois que le ciel se fissurera,
Chaque goutte de lumière tombera pour toi.

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Rêve solitaire

Comme un rêve qui s’étire sans fin,
Le tourment du passé sommeille encore.
Sa flamme a brûlé l’espoir de demain ;
Tout s’est éteint, et l’éclat de l’aurore.

Le tourment du passé sommeille encore,
Dans ce cœur où progresse le chagrin.
Tout s’est éteint, et l’éclat de l’aurore ;
La nuit a voilé nos tristes desseins.

Dans ce cœur où progresse le chagrin,
Les souvenirs restent purs comme l’or.
La nuit a voilé nos tristes desseins,
Et cette solitude nous dévore.

Les souvenirs restent purs comme l’or,
Reflets embrumés d’un faux écrivain.
Et cette solitude nous dévore,
Comme un rêve qui s’étire sans fin.

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