Traversée

Blanche et douce colombe
Mes deux ailes se meurent
Et si les cieux m’effleurent
Je m’envole et retombe

Tout n’est plus insensé
La douleur qui m’étreint
Mon cœur qui t’appartient
Tout me tue désormais

L’abîme de la nuit
Semble si attirant
Et plonger dans le temps
Pour noircir ce qui luit

Et pourtant je me blesse
Égrenant les secondes
Qui m’éloignent du monde
Et je t’aime sans cesse

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Sensations

Entre toi et moi
Ni un son ni le silence
Ô, Magnificence

Les minutes passent
Capturant l’éternité
Que ta vie embrasse

Je me perds et si
Tu m’apparais ton sourire
Si doux m’envahit

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Un ciel lointain

Et je rêve d’un ciel lointain
Sans tes larmes ni ta douleur
Dans un monde sans lendemain
Et je t’aimerais à chaque heure

Sans tes larmes ni ta douleur
Embrassant une paix sans fin
Et je t’aimerais à chaque heure
Comme si je mourais demain

Embrassant une paix sans fin
Je te vivrais de tout mon cœur
Comme si je mourais demain
La pluie blanchirait ma noirceur

Je te vivrais de tout mon cœur
Et ton cœur serait mon destin
La pluie blanchirait ma noirceur
Mes yeux pleureraient ton chagrin

Et ton cœur serait mon destin
Blessure imprégnée de douceur
Mes yeux pleureraient ton chagrin
Je m’évadais dans ta splendeur

Blessure imprégnée de douceur
Un espoir de lier nos mains
Je m’évadais dans ta splendeur
Et je rêve d’un ciel lointain.

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Discordance

Parfois, je sens mon cœur soudain cesser de battre
L’espace d’un instant ; et souvent j’ai tendance
Au tréfonds de mon ombre, à celer l’évidence,
Puis chercher le soleil quand le ciel est noirâtre.

Peu à peu, je m’égare en cessant de combattre
Saturant mon tableau, jusqu’à la discordance
Des couleurs de ma peine ; et les ténèbres dansent
Sous mon œil qui te cherche à s’en rendre idolâtre.

Pourtant, malgré l’amour que j’ai pu te porter
Toi, ma belle Égérie, vis hors de ma portée
Si loin de moi que s’ensevelissent mes mots

Mais, sache en vérité qu’au-delà de mes maux
J’oublie, quand tu souffres, que la houle du temps
M’a plongée dans un gouffre où plus rien ne m’attend.

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Gouffre

Perdue dans les limbes de mon inconscience
Je rêve d’un amour que le jour me fait taire ;
Nuitamment mes espoirs ne sont plus terre à terre,
Et je doute parfois de ma résilience.

Les larmes d’autrefois ont perdu leur cadence,
Ne laissant aujourd’hui que le tort de s’en faire
Et la peur de savoir que le monde préfère
À la mort l’existence, à mes yeux décadence.

Mais, sans cette douceur, je me prends à songer
Que l’amère douleur dans laquelle je plongeais,
Est un baume à mon cœur, un supplice échéant.

Et, dans notre malheur, je me mets à penser
Que mon vœu de t’aimer est un rêve insensé,
Et mon gouffre de vie, une porte au néant.

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