Élégie

Calme et sereine nuit,
Tu berces ma vie.

Parsemant à nouveau
Mon âme en morceaux.

Mes espoirs se déchirent,
Ma plume soupire.

Toi, ma belle égérie
N’est plus qu’élégie.

Ma seule inspiration :
Ta respiration…

T’adorant vainement,
Éternellement.

Aimée, douce colombe
Ton cœur est ma tombe.

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Chute Libre

Ces morceaux épars de ma vie
Happés par le souffle du temps
Un par un sont ensevelis
Tombés dans un gouffre d’antan
Et causes de mon atonie.

Livrée à ma propre survie
Incessamment disparaissant
Brisures de mon euphorie
Recueillies au cœur du néant
Et reflets de mon agonie.

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In a Time Lapse

Imagine une éternité
Nimbe de ta félicité

Absurde éclat de rêve, tombe

Toi qui caresses les étoiles
Iridescentes. Contemplant
Minute après seconde les
Énièmes jours abandonnés

Libre d’une triste pensée
Avide d’un ciel éclairé
Perpétue. Des amours vivantes
Seule la lumière ne cesse
Envole-toi, blanche colombe

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Paradis

Ces soirs rêvés où le temps semble se suspendre
Secondes vouées à contempler ton sourire
Me rendent nostalgique et comblée de désir
Heureuse de vivre et de ta beauté m’éprendre.

Souvent tes doux regards m’ont donné à comprendre
Que notre bonheur est un instant à saisir
Je veux être tienne pour que mes souvenirs
Ne se désagrègent dans un amas de cendres.

Et bien que ma raison parfois me porte à croire
Qu’entre toi et moi ne vit nulle once d’espoir,
J’adule la façon dont tu me fais vibrer.

Malgré cet avenir dans les limbes je sais
Que tu resteras dans la lueur apparue
Ni plus et ni moins que mon paradis perdu.

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Un matin d’automne

Ce n’est pas tant le soir qui m’attriste vraiment,
Quand on le voit sourdre du ciel caligineux
Et qu’on sent une larme apparoir à nos yeux ;
Ce n’est pas cette nuit où tout seul on attend.

On aurait cru pourtant qu’un esprit amoureux
Se languissait de tout, quand l’automne est sanglant ;
Que ses feuilles rouges, emportées par le vent,
Ne laissaient à la joie qu’un arbre poussiéreux.

Moi ce qui me manque ce n’est pas de te dire
Que je t’aime encore, plus demain qu’aujourd’hui ;
J’ai laissé à ce soin ma plume de survie,
Et mis dans la tombe le reste des désirs.

C’est juste qu’au matin, quand mon cœur s’assoupit,
J’emprunte la voie qu’on foulait sans réfléchir ;
Mon regard se pose où je cueillais ton sourire,
Et je sens qu’un morceau de moi-même est parti.

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