Clairement je ne sais plus comment respirer
A l’aube de ma vie tes yeux m’ont inspirée
Riant un jour comme si demain n’était pas
Peut-être ai-je cru vivre sans foi et sans loi
Espérant de tout cœur car mon cœur est à toi
Douleur atypique enténébrant de nuages
Ici et maintenant je veux tourner la page
Et je prie le ciel pour que sa noble bonté
M’accorde pour t’aimer plus d’une éternité
Je vois dans tes yeux
Un monde inconnu
Reflet de nos cieux
D’une lueur perdue.
Je te vois tous les jours
Et pourtant je me sens
Même une heure de cours
Loin de toi tellement.
Dans mes rêves je te vois
Mais tu es réalité
Je t’aime non par choix
Mais par nécessité.
À mes yeux tu es la plus belle au monde
Je te perds un peu plus chaque seconde
Car nous sommes
À la croisée des chemins
Et peut-être
Disparaîtrons-nous demain.
Il n’écrira jamais sous l’or brûlant du jour
N’y songeant même pas quand l’aurore se lève ;
A moins que sa muse ne lui offre une trêve,
Qu’une parole d’elle enchante son cœur lourd.
Seule elle sait faire miroiter son amour
Étoile vagabonde au-delà de la grève ;
Dans la mer de misère où s’étiolent ses rêves,
Le poète en oublie la beauté alentour.
Ciel vaste dénué de toute autre splendeur
Et silencieux comme un battement de ton cœur,
C’est la tombe éternelle où se meurt mon regard.
Toi qui d’un mot me fait frissonner d’être en vie
Ma jolie colombe tu éploies la plus rare
Lumière, en ce calme où se profile ma nuit.
A travers le linceul qui couvre les étoiles,
Cette brume cobalt qui nous éloigne tant ;
Aimée, je voudrais pour toi déchirer le temps
Et ponctuer d’astres les noirceurs de ta toile.
L’infini n’est pour moi qu’une fenêtre close,
Un battement de tes cils suffit amplement
A chasser ce nuage et tarir simplement
Les larmes célestes qui te rendent morose.
Regarde, colombe, plus haut que ces barrières
Qui te rongent le cœur à tuer la lumière,
Et, quand viendra ton aube et fera sonner l’heure,
Ta douce clarté se nimbera de splendeur…
L’espoir s’élève dans un fragment de beauté,
Mais seul ton envol comble ma sérénité.