Les yeux sont fixés vers un autre ciel
Brûlant d’azur parsemé d’étincelles
Un de ceux qu’on aimerait contempler
Rêvant dans la lune et l’âme esseulée
On essaie de briser le filament
Des pensées qui vont et viennent souvent
Qui s’incrustent comme une tâche d’encre
Au milieu des nuits de doute où l’on s’ancre
Le corps s’échine à saigner pour panser
S’irriguer d’émois pour mieux s’obturer
Et le ciel se teint au bout d’un moment
De noir de blanc mais de gris bien souvent
Ce qu’on oublie dans nos vacillations
Perdus dans le flot de nos émotions
C’est qu’on tasse la vie à l’intérieur
Où grandit encore un feu destructeur
Bien trop fort pour un cœur comme le mien
Marmoréen mais avant tout humain
Incapable d’aimer sans espérer
Pas plus que de vivre sans respirer.