Au fond de mon cœur il y a un chemin
Qui se tord et se tend, sillon incessant
Unies, telles deux amants main dans la main,
Crépitent, étincelles d’un feu rougeoyant
Je ne peux fuir, décrire ou comprendre
Cette cage immobile aux rires sataniques
Retenant les fleurs qui, mélancoliques
Dansent, en un tourbillon de fines cendres
Homme enfermé dans la prison d’acier
Se meut le regard perdu sur le sol,
Empli d’un rêve de collines enneigées,
La bise souffle et ses cheveux volent
Dans l’air frais et glacé de la nuit
Voix s’éteignent, le cortège vibre
Démons apparus élèvent leurs cris
Courant dans les plaines, l’homme est libre.