Suscitant cette peine
Tu m’as rendu indemne
Je ne ressens rien
Seul le désespoir m’atteint
Tes excuses m’indiffèrent
Mon coeur n’est que pierre
Ma joie envolée
La souffrance m’a submergée
Prostrée sans pleurer
Mon âme effacée
Exister sans raison
Survivre, à quoi bon ?
Tu as pris mon esprit
Il ne reste que ma vie
Qui n’est rien à mes yeux
Privée de mes voeux