Tu as rêvé d’éternité
Ombré doucement ta peinture
Une infime touche d’azur
Jusque dans la mer de tes cendres
Offre une lumière si tendre
Unique en cette obscurité
Raccorde tes chairs déchirées
Sans m’étioler outre mesure
Je diluerai tes noircissures
Esquisserai ta pluie de larmes
Tombant d’un ciel d’ambre et de parme
Au soir de ton cœur endeuillé
Imagine un monde éclairé
Miroir d’un possible futur
Exempt de ta rouge brûlure
Rêvant de toi je demeurais
A l’aube de ton existence
Ivre à jamais de l’espérance