Au tréfonds du silence, un murmure inaudible
S’échappe de mes lèvres ; une détresse indicible
Givre mes mots, et dans mon cœur persiste ;
Ses yeux dans les miens, une gène subsiste.
Indescriptible, je le sens s’évanouir
Dans un gouffre, pour ne plus en sortir ;
Criant, pleurant, suppliant au désespoir,
Mon rêve agonise, nul ne peut le voir.
Mal et douleur résonnent dans mon esprit,
Emmurés, réprimés, tels de silencieux cris ;
Naïfs et aigris, ils imaginent la libération,
Mais ils ne sauront quitter la déréliction.
Les ténèbres ne verront jamais la lumière,
J’y resterai encore, ma vie sera éphémère
Comme l’espérance, qui n’aura perduré ;
Car la peine est trop grande, ma voix a sombré.