Par une nuit sans étoiles, j’errais dans un rêve,
Subjuguée par le ciel, les arbres frémissants ;
L’espoir est d’amour, de sang comme de sève,
La lune blêmit, lorsqu’il murmure son chant !
Les ténèbres si noires que l’on croyait
Ne sont pas infinies, entendez-bien !
Les prémices d’évasion se sont éveillées
Lorsque, libératrice, elle a tendu sa main.
Sa plume a dessiné un sourire sur mes lèvres,
Son souffle, chassé les frimas aveuglants,
La beauté de son âme, ce charme m’enfièvre !
Elle est magnifique, plus que je le prétends.
N’omettez point, quand vous regardez le ciel,
De quérir cette étoile, ce somptueux éclat ;
Quittez la pénombre, déployez vos ailes !
Sa sublime lumière ne disparaîtra pas.