Je la hais d’amour

Un jour d’obscurité que mon cœur dessinait
Fine plume d’encre ô colombe pure
S’agite doucement et traçant avec subtilité
Les contours de passion ou sa brûlure

Je la hais d’amour plus que de haine
Mes yeux pleurent du sang nouveau
Ardentes ses caresses malsaines
Embrasent mon être empli d’idéaux

Au paysage l’esquisse d’une lune
Illumine le sourire de ma chère
Deux âmes s’éteindront une par une
Sous l’aube caressant notre terre

Une vague voluptueuse dont les reflets
Azurés emportent les dernières traces
Meurt en silence sur le sable argenté
S’envole mouette blanche avec grâce

Je la hais plus que la mort exècre la vie
Je l’aime plus que l’homme adule Dieu
Je la hais d’amour plus que de haine
Mes yeux pleurent ses larmes malsaines.

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