Accorde-moi une trêve.
La mélancolie ne cesse de ruisseler, comme un fleuve limpide dont la parure miroite l’éclat argenté de la lune. Avec elle s’évanouissent nos chagrins, rendant nos âmes plus légères que des plumes… Avec elle s’épanouissent nos desseins, brumeux quand ton regard me consume.
Un instant, une seconde, laissons cette mélancolie se déverser dans notre monde. Puisque plus rien ne nous retient, retenons ces utopies qui nous tendent la main. Car telle est notre exquise brûlure, la même qui noircira notre futur.
Dans ton silence, j’entends encore l’espérance…
Accorde-moi un rêve.
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