La vie ! Et sans doute les affres de la mort,
Sous le joug du destin, vraiment ne m’effraient plus.
La noirceur, l’incertain ; je n’omets qu’il a plu
Sur nos joues des gouttes brûlantes de remords.
Tout est beau et parfait. À défaut de le croire,
Doucement clos tes yeux : ta sombre cécité
Chassera de nos vœux l’immonde inanité,
Car l’humain imparfait ne renonce à l’espoir.
Ma blanche colombe, que m’importe ton sang !
Si demain tu tombes, si l’amour pâlissant
Est un mal à ton cœur, une angoisse inutile ;
Mes ailes, je promets, sans regrets seront tiennes.
Dans l’azur ta splendeur, si légère et gracile,
Comprends-tu, désormais ! rend mon âme sereine.
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