Le cri des opprimés
Une voix qui sourd des ténèbres
Et tes larmes au loin s’éteignent
Elle chante dans les lueurs du matin
La misère à ma porte s’évanouit
Mais au clairon des vanités enfouies
Je n’entends plus le monde c’est certain
On voit à travers ces nuages
Une étincelle de vie quelque part
Un morceau de ciel qui s’égare
Et pourtant ma maison est le paysage
Alors peux-tu me dire
Dis-moi ma colombe pourquoi
Suis-je aveugle et ne vois-je que toi ?
Des sentiments se brisent sur mes lèvres
Il y a la mort autour et parfois le jour
Je m’émeus dans la nuit qui nous caresse
J’aime le silence et j’aime quand tu me blesses
Il n’y a rien finalement
Du noir et du blanc seulement
Je porte la vie dans mes mains
Elle glisse comme de la poussière
Qui s’écoule d’un sablier
Et là-bas tu brilles tellement tellement
J’ai peur du temps et j’atermoie
Peu m’importent ces humains qui se noient
Tout serait plus simple à comprendre
Si le chagrin n’était pas aussi tendre
Je veux juste cesser de vouloir
Tendre la main vers un espoir
Je pave ma route et je voudrais tellement
Que je t’y rencontre éternellement
La vie tombe et puis on cesse d’y croire
Je continuerai seulement
De renoncer encore
Au cri des opprimés
Et j’entendrai au loin
Se rapprocher tout doucement
La promesse de tes pas hésitants
Alors dis-moi colombe
Comment rêver des autres désormais
Puisque mon cœur a choisi qu’il t’aimait
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