Tout ce que tu espères, c’est
Vivre et non survivre à moitié
Tu n’attends plus rien de ce monde
Tu es mort l’espace d’une seconde
Quand tu lèves les yeux, tu vois
L’évanescent qui paraît devant toi
Tu as peur d’embrasser l’espoir
De brûler tes ailes d’ivoire
Tu cours sur ce chemin qu’est la vie, mais
Tu sais qu’aujourd’hui le temps t’est compté
Tu as cru saisir avec elle
Ce qui rendait l’existence aussi belle
Et maintenant que tu as tout perdu
Vide de cet espoir que tu n’as plus
Tu as oublié à quel point tu l’aimes
Cette muse à qui tu dois ce poème
Alors tu brises le fer de tes chaînes
Abandonnes la douleur qui est tienne
Et tu noies ces peurs qui te submergeaient
Lèves les yeux et te mets à marcher
Tu n’as plus qu’à courir sans cesse
Te libérer en cédant ta tristesse
Dans ce jour qui s’apparente à la nuit
Un jour tu saisiras ton euphorie
Tu regarderas par-delà le monde
Embrasseras chaque seconde
Et profonde en ton cœur, il y aura
La brûlure que son être a laissée sur toi.