Un battement

C’est un léger soupir aux accents de gaieté,
Une douce eurythmie capturant l’existence 
Comme les battements s’enchaînant en cadence,
Quand j’écoute ton cœur assagi par la paix.

C’est une hymne à la Vie palpitant de beauté,
Un murmure étouffé aux vertiges immenses
Liant tout un chacun dans l’ivresse des sens,
Et ton amour au mien sous l’ardeur des étés.

Souvent je me complais à entendre ces notes
Vibrant au fond de toi comme un air qu’on pianote ;
Mais petit à petit ce battement serein

S’éloigne à mesure que le temps se déverse,
Et les envies meurent de façon qu’au matin
J’oublie que les larmes se répandent à verse.

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Un don de soi

Ce sont des détails bien frivoles
Qui me font constamment rêver ;
La courbure de ton épaule,
Ou de simples grains de beauté
Parsemant ta peau dénudée.
Je me laisse happée par ta voix,
Ton cou dont je veux m’emparer ;
Mais l’amour est un don de soi.

Quand ton regard devient ma geôle
Quand tu m’empêches d’inspirer,
Quand ta présence est un alcool
Dont je ne peux me séparer ;
Je pense à toi sans m’arrêter,
Et je veux te mettre en émoi
Autant que tu m’as embrasée ;
Mais l’amour est un don de soi.

Si j’avais su que tes paroles
Seraient profondément ancrées,
Que de désir en passion folle
Tu m’aurais ainsi enivrée,
Sois sûr que j’aurais capturé
Le moindre instant au fond de moi,
Le moindre instant à tes côtés ;
Mais l’amour est un don de soi.

Mon paradis, si je pouvais
Tuer le chagrin qui me noie…
Je voudrais t’aimer tout entier,
Mais l’amour est un don de soi.

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Parfois

Parfois il me suffit de regarder le ciel,
Faire cesser le temps et vivre simplement,
Pour sentir qu’il n’y a pas de chose plus belle
Et qu’un frisson de joie m’agite au soir tombant.

Faire cesser le temps et vivre simplement,
Chaque fois que ma peau sous tes mains se rebelle
Et qu’un frisson de joie m’agite au soir tombant ;
Parfois je ne vibre que d’un amour charnel.

Chaque fois que ma peau sous tes mains se rebelle,
Je sens brûler mon corps d’un feu dense et ardent ;
Parfois je ne vibre que d’un amour charnel,
Mais c’est pour toi que bat mon cœur en ces instants.

Je sens brûler mon corps d’un feu dense et ardent
Quand je cours follement jusqu’à frémir de l’aile,
Mais c’est pour toi que bat mon cœur en ces instants
Et pour ceux grâce à qui mon sourire étincelle.

Quand je cours follement jusqu’à frémir de l’aile,
Je sens glisser sur moi les caresses du vent ;
Et pour ceux grâce à qui mon sourire étincelle,
J’invite les yeux purs à l’obscur firmament.

Je sens glisser sur moi les caresses du vent
Et ma vraie liberté comme un souffle ruisselle,
J’invite les yeux purs à l’obscur firmament ;
Parfois il me suffit de regarder le ciel.

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Paradis

Ces soirs rêvés où le temps semble se suspendre
Secondes vouées à contempler ton sourire
Me rendent nostalgique et comblée de désir
Heureuse de vivre et de ta beauté m’éprendre.

Souvent tes doux regards m’ont donné à comprendre
Que notre bonheur est un instant à saisir
Je veux être tienne pour que mes souvenirs
Ne se désagrègent dans un amas de cendres.

Et bien que ma raison parfois me porte à croire
Qu’entre toi et moi ne vit nulle once d’espoir,
J’adule la façon dont tu me fais vibrer.

Malgré cet avenir dans les limbes je sais
Que tu resteras dans la lueur apparue
Ni plus et ni moins que mon paradis perdu.

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Mirage

Chaque mot que j’entends dans tes lèvres fleurir
Bel écho de ta voix, vibrant comme un murmure,
Me subjugue avec grâce et d’ivresse m’emmure
Puis fauchant la raison, me vainc sans coup férir.

Chaque instant que je passe en laissant accourir
Sur ma peau tendrement, tes mains à l’aventure,
Est un don du présent qu’indûment l’on capture
Dans la nuit doucement, et sans plus discourir.

Que m’importent la peine ou l’ombre d’un regret
Si le temps d’un adieu, je t’embrasse à mon gré ;
Bien infime est la mort de nos amours fantômes,

Puisqu’au fond de mes yeux, vit encore l’image
D’un sourire, d’un trait ; et dans l’air ton arôme
Flotte, légèrement, quand renaît ce mirage…

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