C’est un léger soupir aux accents de gaieté,
Une douce eurythmie capturant l’existence
Comme les battements s’enchaînant en cadence,
Quand j’écoute ton cœur assagi par la paix.
C’est une hymne à la Vie palpitant de beauté,
Un murmure étouffé aux vertiges immenses
Liant tout un chacun dans l’ivresse des sens,
Et ton amour au mien sous l’ardeur des étés.
Souvent je me complais à entendre ces notes
Vibrant au fond de toi comme un air qu’on pianote ;
Mais petit à petit ce battement serein
S’éloigne à mesure que le temps se déverse,
Et les envies meurent de façon qu’au matin
J’oublie que les larmes se répandent à verse.