Les cieux sont en larmes sans discontinuer
Quelque part, à travers les gouttes opalines,
Serais-tu dans la nuit que la pluie illumine
Contemplant le monde, de souffle dénué ?
Perçois-tu dans ton cœur le calme insinué
Où, vibrant jusqu’à toi, l’espérance chemine ;
Si, pleurant à verse, l’empyrée te chagrine
Clos tes yeux et souris, ta peine atténuée.
Regarde au-delà d’une tristesse profonde
La couleur de la vie, que ta blancheur inonde,
Et, sombrant lentement dans ce rêve utopique
Je t’attendrai, portée par un songe berceur…
M’élevant vers ton aube aux reflets atypiques,
Pour céder à ton cœur un semblant de douceur.