Ce jour parmi d’autres dont la fin me pourchasse
Ou serait-ce demain – lunatique, j’hésite ;
Perpétue son chemin, et mon cœur qui palpite,
Épris, a fait vôtre son amour qu’il ressasse.
Libérée des ombres qui toujours altéraient
Ce qui me définit, ce qu’en toi j’idolâtre,
Et de l’ire infinie qui paraît dans l’albâtre
De ton âme, sombre mais bientôt enterrée ;
Je m’éveille à l’instant – ce passage éphémère
Où la mort et le temps, les effets délétères
Sont absurdes, si loin ! Car l’élan de tendresse,
Ce lyrisme assouvi que toi seule décèles,
A prouvé néanmoins que je suis et sans cesse
Heureuse de la vie, quand la tienne s’en mêle.