Le Coeur d’une Muse

Il n’y a pas d’aimée qui me soit aussi chère
Que tu l’es à mes yeux, ô ma douce Égérie,
Il n’y a pas de mot décrivant l’euphorie
M’inondant, ni de joie ni de paix plus légère.

Le fil de nos pensées, de ton âme à mon âme,
Parfois clair ou obscur n’est semblable à aucun ;
Ton regard et le mien, le regard de chacun
Sont au creux du silence un sonnet qu’on déclame.

Malgré tout, parmi eux je ne trouve ma place
Car au fond de l’esprit, en dessous des surfaces,
C’est ta voix que j’entends, c’est bien toi qui m’attends.

Et mon cœur ne bat plus – soudain tout en émoi,
Effleurant, tendrement, cette main que tu tends
À ta Muse éperdue, dont le cœur bat pour toi.

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