Au tréfonds de ce monde et si loin des regards
Des humains, de la vie, des mortels que nous sommes,
De la Terre asservie à des lois qu’on dénomme ;
Nos présents se confondent et avancent au hasard.
À tes yeux qui traversent au-delà de mon cœur,
Aux éclats parsemés de mon âme en poussière
Que la joie de l’aimée envahit de lumière ;
À la paix qui nous berce et tes mots qui m’effleurent,
Je vouerai mon futur, si infime soit-il.
Et souvent ton murmure aussi doux que subtil
Au milieu de ces voix, semble tant m’appeler
Que je crois et je sais, envers et contre tout,
N’être ici que pour toi – être ici sans celer
Qu’à jamais, en pensée, ta présence est partout.