Et sans cesse résonne au clair de cette vie
Le chant rêveur des mots qui s’élève pour toi
Sous de lointains cieux demeurant notre toit
Ma pensée te dessine et s’embrase d’envie.
De ton cœur et du mien l’inhérente harmonie
N’existe que dans le songe où je me fourvoie
Pleurant le silence où je mourrai sans ta voix
Et mon éternité dans sa lente agonie.
Ton regard ô reflet de la magnificence
Enlace les chaînes de ton évanescence
S’égarant au tréfonds de ce monde lointain.
Mais l’étau de la peur doucement se resserre
Comme un voile de nuit où le futur s’éteint
Et chante en silence ton amour qui m’enserre.