Sérénité

A travers le linceul qui couvre les étoiles,
Cette brume cobalt qui nous éloigne tant ;
Aimée, je voudrais pour toi déchirer le temps
Et ponctuer d’astres les noirceurs de ta toile.

L’infini n’est pour moi qu’une fenêtre close,
Un battement de tes cils suffit amplement
A chasser ce nuage et tarir simplement
Les larmes célestes qui te rendent morose.

Regarde, colombe, plus haut que ces barrières
Qui te rongent le cœur à tuer la lumière,
Et, quand viendra ton aube et fera sonner l’heure,

Ta douce clarté se nimbera de splendeur…
L’espoir s’élève dans un fragment de beauté,
Mais seul ton envol comble ma sérénité.

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