Comme un rêve qui s’étire sans fin,
Le tourment du passé sommeille encore.
Sa flamme a brûlé l’espoir de demain ;
Tout s’est éteint, et l’éclat de l’aurore.
Le tourment du passé sommeille encore,
Dans ce cœur où progresse le chagrin.
Tout s’est éteint, et l’éclat de l’aurore ;
La nuit a voilé nos tristes desseins.
Dans ce cœur où progresse le chagrin,
Les souvenirs restent purs comme l’or.
La nuit a voilé nos tristes desseins,
Et cette solitude nous dévore.
Les souvenirs restent purs comme l’or,
Reflets embrumés d’un faux écrivain.
Et cette solitude nous dévore,
Comme un rêve qui s’étire sans fin.