Je pleure un monde éteint où la voie ne suit plus,
Un tableau de valeurs qui s’effondrent en cendres,
Parsemé autrefois de lueurs à comprendre
Et loger en son sein comme une heureuse élue.
Je regrette une main tendant vers l’absolu,
Un vivier de chaleur qu’on apprend à défendre,
Brûlant au fond du cœur comme un art de s’éprendre
De la vie qui nous tient jusqu’à l’heure attendue.
Laissant derrière soi les blessures profondes
Qui saignent à jamais mais à l’œil nu ne grondent,
Pas à pas on avance au milieu de la voie
Que l’on nous a transmise au travers de l’effort,
Pour évoluer et par un travail sur soi
Protéger l’essentiel et renaître plus fort.