Insomnie

Tant de frénésie pour un cœur assujetti,
Un maillon de chaîne, vivant et à la fois
Mourant par l’ivresse et l’absence d’une voix
Et porteur des noirceurs que suggère la nuit ;

Morcelant l’harmonie par la mélancolie,
A l’agonie des jours où le calme atermoie
Ne laissant à l’éveil que des hordes d’effrois
Qui lentement tourmentent jusqu’à l’insomnie ;

Un fragment de vie pour un goût d’inachevé
Emplit tous ses débris d’attente éternisée,
Sans égards pour le jour qui pourtant surgira.

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