Avant de partir

Si je puis un jour avant de partir
Omettre que la vie a une fin
Pour rêver que l’aube au matin
Jamais ne deviendra souvenir

Au fond de la nuit mélancolique
Ô lune parle-moi du vaste monde
Qui se meurt un peu plus chaque seconde
Sous l’œil noir d’un dieu onirique

Les terres sont vides mais je ne prétends
Avoir oublier les onces d’espoir
S’évaporant dans l’air du soir
Dans l’idylle de mes rêves d’enfant

Que mon amour puisse être éternel
Son acuité ne saura être vraie
Si nos sourires demeurent imparfaits
Sur nos visages pâles et mortels

Bel ange je monterai sur ton échine
Lasse de cette existence solitaire
Mon cœur et ma vie de poussière
Prends-les si cela te chagrine

Loading Likes...