Te voici enfermé dans la prison de ta solitude
Tu contemples le ciel comme s’il pouvait guérir tes maux
Il n’y a pas de douleur qui puisse guérir de tes mots
Tu t’imprègnes de cicatrices comme par lassitude
Ton cœur est à deux doigts d’exploser en morceaux
Tu suffoques comme dépourvu d’oxygène
Il n’y a pas d’amour pour apaiser ta peine
Tu es la braise dans son atroce fourneau
Tu gémis comme le mal te gangrène
Tu as laissé tes espoirs te leurrer
Il n’y a plus que tes yeux pour pleurer
Tu n’es qu’une souvenance lointaine
Tu n’as plus qu’à imaginer
Qu’un jour elle t’a regardé
Qu’il te faut encore exister
Qu’il te reste encore à gagner
Tu n’es pas évanoui
Tu es juste détruit
N’as plus goût à la vie
Tes morceaux sanglants
Baisent le néant
Et tu n’es plus
Rien.
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