Cet endroit est resté pavé de ces barrières
De celles qui naissent dans les tréfonds humains,
Tu sais, comme la chaîne inhérente aux instincts
Qui nous retient au sol exemptés de lumière.
Partout où se promène une simple prière
Pour combler l’ineptie par un vrai lendemain,
Partout le dévoiement broie ces petites mains
Tendues vers cet espoir de briser les frontières.
Et l’on s’égare un jour au détour d’une vie
Qui nous fait oublier la funeste agonie
De ce beau monde autour par qui notre âme est née,
Et cette parenthèse au milieu des détresses,
Loin de me faire agir à la place d’aimer,
Me fait vivre à travers l’accalmie de l’ivresse.