Si les seuls mots pouvaient par leur combinaison
Hurler la rage au monde et faire évoluer
La cruelle injustice et l’envie de tuer
Les piqûres d’espoir perforant la raison
Si la simple douleur accordait l’abstraction
Dont l’âme a le devoir pour enfin dénouer
Les liens qui compriment au point d’exténuer
Toute envie de vivre et toute autre sensation
Si l’ensemble était mort alors comment traduire
Que ce qui nuit encore au fond fait toujours luire
Par-dessus tout l’amour et cet élan vers l’autre
Que ce qui vit encore est à jamais inscrit
Dans nos veines survit et toujours sera nôtre
La passion qui dévore et à jamais relie.