Plus le temps passe et plus mon esprit entrevoit
Au détour des hasards les chemins parallèles
Que l’on emprunte ou bien que notre coeur décèle
Et qui meurent au loin sans nous laisser de choix.
Et ces multiples jours qui seraient nés mais choient
Ceux qui disparaissent à la moindre étincelle
Ceux qu’au creux des songes on regrette on appelle
Se brisent devant nous, violemment de surcroît.
J’imagine encore tous les chemins possibles
Qui nous auraient menés vers des cieux accessibles,
Ou peut-être auraient-ils éloigné davantage
Les courbes de nos vies qui parfois s’imbriquaient
Mêlées l’une à l’autre comme par un alliage
Que je regarde au fond d’un rêve étinceler.